Rencontre idéale d’un voisin de naguère.Lorsqu’il présente son manuscrit pour “Les Jours de l’Apocalypse”, aux éditeurs bénédictins de La Pierre-Qui-Vire, Guerne reçoit la remarque du père Abbé, dom Claude, que les sombres perspectives des “derniers
Parlant de Paracelse, Guerne m’a toujours dit avoir passé vingt ans de sa vie à en méditer l’œuvre. Ceux qui l’ont connu savent bien qu’il en fit, tout au long de son parcours d’homme, sa référence majeure. L’un des points cardinaux de son horizon spirituel.
Le mot évoque une activité patiente et paisible : d’une rive à l’autre, en paysage familier. Lui ne voyait pas du tout les choses ainsi : « Vous oubliez le fleuve, et qu’il s’agit d’un fleuve proprement infranchissable !
Je vous écris sous la menace écrasante de l’orage, avec un petit jour de rien qui porte tout le drame : un petit jour tout rétréci sur sa lueur luisante et assombrie. Le temps presse. Abrégeons.