Pour celui qui se met à l’heure, – l’heure vraie, celle du temps secret qui n’est pas le temps ordinaire – une marche invisible commence. Le pas qu’il prend devient alors le sien. Son pas. Sa mesure.
Armel Guerne avertit que nous risquerions de nous méprendre au sujet du romantisme allemand, si nous ne prêtions pas une attention suffisante aux femmes, célèbres ou inconnues, qui ont accompagné son essor à Iéna, Berlin et Dresde : « Leur cœur et leur chaleur imprègnent magiqueme
Poète ardent et secret que l’on est enfin en train de redécouvrir, Armel Guerne fut aussi le traducteur insurpassable de Melville et des Romantiques allemands (Hölderlin, Novalis, Kleist), en tout cas l’un des « passeurs » exemplaires de son siècle, dans le sillage de son maître Albert Béguin.