Avec la réédition des Romantiques allemands, l’occasion se présente, une fois de plus, de souligner les éminentes qualités de traducteur d’Armel Guerne.
C’est sous une autre lumière que celle choisie par Armel Guerne que nous nous proposons ici de présenter Gérard de Nerval ; une vision peu connue, pour ne pas dire inconnue, qui nous fut inspirée par un vieil ami (1) – mort aujourd’hui – dont la recher
Le Romantisme, le véritable, celui qui vit le jour sur l’autre bord du Rhin, a peu de parenté avec le mouvement littéraire qui s’épanouit dans nos frontières à partir de la fin du XVIIIème siècle et jusqu’au milieu du XIXème.
Qu’aurait-il exprimé, ce regard, s’il avait
Rencontré autre chose et non ce qu’il regarde ?
On ne peut rien imaginer que ce qu’il voit :
Ce moment immuable de l’éternité
Qui le comble de joie et l’emplit de fierté
Je vous assure, mon cher Charles, qu'un jour, dans le plus grand besoin, quand vous aurez appris à entrer dans votre lecture et quand votre lecture pénétrera en vous, racinant en racines, vous trouverez ici une mine de volonté. C'est le plus grand trésor ; l'inépuisable poésie.
Ces quelques hommes et femmes auxquels l’Histoire a donné le nom de Romantiques allemands, furent parmi les derniers à dénoncer l’imminence du drame que les années à venir allaient connaître.