On connaît les mérites d'Armel Guerne qui est l'un des meilleurs traducteurs de notre époque, en ce sens qu'il tient par ses racines au meilleur de l'un et de l'autre domaine : au coeur de son modèle et au plus énigmatique de notre temps. Il sait comme nul autre mettre à notre portée les œuvres spirituelles les plus hautes des époques passées et des domaines étrangers. La version intégrale qu'il vient de donner de ce chef-d'œuvre qu'est Moby Dick a un tout autre ton que la version que nous connaissions. Tout le revers de l'œuvre — ce versant obscur et tentateur, cette passion de l'âme qui en fait une proie surnaturelle, ce frémissement de l'esprit qui la rend inoubliable — tout le dessous de cette œuvre multidimensionnelle (et, comme dirait Armel Guerne, transversale) nous est donné à sentir et éprouver. Ce n'est point une traduction nouvelle, c'est une révélation.
Hubert Juin - Combat, 15 septembre 1955
Certes, il ne s'agit pas d’une nouveauté ! Depuis longtemps cet incomparable livre est connu en France. Une traduction précédente l'avait révélé, « révélé » au sens technique du mot. En parler longtemps serait outrecuidant. Jamais réalité et fiction, aventure extérieure et aventure spirituelle ne se sont mieux alliées. Si je signale cette nouvelle version, c'est pour ses mérites exceptionnels. Elle est intégrale. Surtout on la doit à un écrivain capable (ses propres œuvres en témoignent : La Nuit veille par exemple) d'en transmettre la vie externe et interne : Armel Guerne. Relisez donc MOBY DICK dans la traduction d'Armel Guerne. Un chef-d'œuvre vous sera révélé.
Max-Pol Fouchet - Carrefour, mercredi 11 mai 1955
Quels sont donc les mérites tout particuliers de cette nouvelle traduction ? D’abord, et surtout, une fidélité exceptionnelle au texte original — ce qui est une innovation. Il y a la poésie de Melville, qui lui est propre. Impossible de l’interpréter. Il faut la transcrire fidèlement, sinon l’aura de mystère, qui plane sur tous les ouvrages du grand Américain, disparaît alors. Les monologues d’Achab perdraient de leur puissance démoniaque s’ils étaient le moins du monde transformés. Or, dans le texte d’Armel Guerne, c’est vraiment le possédé qui s’exprime, et du même coup la poursuite du grand cachalot revêt une signification autrement profonde.
J-M. D - Franc Tireur, 1er décembre 1955
La nouvelle traduction de Moby Dick, par Armel Guerne, est admirable et succulente. Cette grandiose histoire de la poursuite de la « baleine blanche » est une véritable épopée maritime en même temps qu'une pénétrante évocation de la vie humaine suspendue entre les abîmes. A côté de tant de mauvais romans-fleuves mal édités, c'est un vrai roman-océan qui pèse le poids des vrais livres d'autrefois. On ne peut rêver plus belle lecture.
M. C. - Monde nouveau, septembre 1955
La traduction est excellente, infiniment plus fidèle que celle que Giono nous avait donné il y a plusieurs années. Le roman épique de la chasse au cachalot, le livre que Joseph Conrad estimait au-dessus de tous les autres classiques de la mer, a enfin trouvé, en français, le traducteur qu'il méritait.
N. B. source inconnue
Enfin, la traduction perdue de "Moby Dick". Armel Guerne est l'auteur d'une des trois grandes traductions françaises du roman de Melville. Sa version semble bien être à la hauteur de l'original.
Pierre Maury - Le Soir (Bruxelles), 25 février 2005
"Moby Dick" retrouve enfin sa vraie place. Le roman de Melville reparaît dans sa traduction la plus fidèle.
Pascal Gavillet - Tribune de Genève, 26 février 2005
On se félicite de l'initiative de republier le "texte français" jusqu'alors introuvable de Moby Dick tel que l'établit Armel Guerne.
Mathieu Lindon - Libération, 24 avril 2005
Bonne nouvelle : la traduction qu'avait donnée Armel Guerne de Moby Dick est de nouveau accessible.
Dominique Autié - InTexte.net (Blog), 28 février 2005
Melville a reçu le magnifique cadeau d'une traduction en français forgée par le poète Armel Guerne. Il faut absolument le (re)lire) !
Le Vif-L'Express (Belgique), 18 mars 2005
La traduction par l'immense poète Armel Guerne du chef-d'œuvre de Herman Melville enfin rééditée.
Fabienne Jacob - Zurbam 13-19 avril 2005
La traduction d'Armel Guerne offrit toute sa flamboyance au chef d'œuvre de Melville. Elle est enfin rééditée. A couper le souffle !
André Clavel - Lire, mai 2005
Attention, vrai chef d'œuvre. Les éditions Phébus republient la traduction culte de Moby Dick par Armel Guerne.
Olivier Carrerot - Ombres blanches, 29 avril 2005
Chef d'œuvre parmi les chefs d'œuvre, Moby Dick reparaît dans la meilleure traduction, celle d'Armel Guerne.
Jean-Luc Germain -Bretagne magazine, avril-mai-juin 2005
Colossal, le chef d'œuvre de cet écrivain exceptionnel [dans] la traduction de 1954 du poète Armel Guerne.
DS Magazine, juin 2005
Sommet parmi les sommets, Moby Dick nous revient [dans la traduction] d'Armel Guerne à laquelle ceux qui y ont goûté, reconnaissent un incomparable goût de mer. Que lire après cela ?
Chris Dussuchaud - Le Populaire du Centre, 27 mai 2005
Le livre s'ouvre sur cette phrase qui continue à faire rêver les commentateurs : « Appelons-moi Ismahel ». Là, c'est la version d'Armel Guerne, qui date de 1954, traduction heureusement rééditée aujourd'hui chez Phébus.
Michel Crépu - la-croix.com, 20 juillet 2005
La célèbre traduction française de Moby Dick par Armel Guerne refait surface. Les amateurs éclairés entretenaient la mémoire d'une version du chef-d'œuvre de Melville comme seuls les poètes peuvent en donner.
www.lalibre.be (La Libre Belgique), 3 juin 2005
La traduction de Moby Dick par Armel Guerne aux éditions Phébus, introuvable depuis les années 50, est, d'après les spécialistes, la meilleure qui ait jamais été faite de ce roman.
Jean Loiseau, Thalassa, France 3, 18 mars 2005
En 1954, le poète Armel Guerne livrait une traduction particulièrement éclairée de Moby Dick. C'est cette traduction majeure que rééditent aujourd'hui les éditions Phébus accompagnée de la magistrale préface du même Armel Guerne..
Le Républicain lorrain, 6 mars 2005
Rendre la phénoménale richesse en français [de Moby Dick] a toujours été le cauchemar des traducteurs. Dans cet art périlleux, le poète Armel Guerne a probablement atteint un sommet.
Philippe Paquet - La Libre Belgique, 1er décembre 2006.