Critiques et analyses
Les poèmes d’Armel Guerne sont des invocations sensibles au temps et à la nature. Il chante le lilas « dans sa fragile insaisissable éternité » et il raconte le vieux mur « qui oublie les siècles de son âge et devient un instant ». On regrette un recueil trop bref, mais la conclusion tient lieu d’explication : « La vérité de tout enseignement, c’est qu’on ne peut rien apprendre à celui qui ne sait pas déjà ». Huit beaux dessins bruns de Denise Estéban ornent un ouvrage édité avec las soins, qu’on connaît, de René Daillie, directeur de la revue Solaire.
J. G, Les nouvelles littéraires, 26 décembre 1978
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